Renforcer l’accès à l’eau durable et potable : une étape clé franchie à Chomoni (Oichili) pour le projet ER2C

Le projet ER2C a franchi une étape clé à Chomoni (Oichili) avec le forage et le soufflage d’un site stratégique pour renforcer l’accès à l’eau potable durable. Cette opération, portée par le Gouvernement comorien, le PNUD et le Fonds Vert pour le Climat, vise à sécuriser l’approvisionnement en eau pour des milliers de familles face aux défis du changement climatique.

7/28/20252 min temps de lecture

oichili forage
oichili forage

Union des Comores – 9 juillet 2025 – Le projet national ER2C, porté par le gouvernement comorien avec l’appui du PNUD et du Fonds Vert pour le Climat, a franchi une nouvelle étape stratégique ce mercredi à Chomoni, dans la région d’Oichili . Sur place, les équipes techniques avec la présence des partenaires CHINA GEO Engineering Corporation, ont réalisé le forage et le soufflage d’un des six sites identifiés pour renforcer l’approvisionnement en eau potable dans la zone.

L’objectif ? Répondre aux défis majeurs d’accès à l’eau potable et durable dans un contexte de changement climatique, en apportant des solutions résilientes et durables aux communautés locales.

Une opération technique cruciale

Cette mission de terrain visait la phase 2 d’un processus rigoureux : après une prospection géophysique minutieuse pour détecter les ressources souterraines, l’opération de forage et de soufflage a permis d’extraire l’eau et de nettoyer la zone avec des produits spécialisés. La particularité de ce forage, situé à Chomoni, est qu’il vise à alimenter l’ensemble de la zone d’Oichili, répondant à un enjeu de taille pour la population locale.

Parmi les six sites de forage du projet, quatre ont déjà été validés : Makorani 1, Mkazi 2, Singani 1 et désormais Oichili 1. Deux autres suivront, dont celui de Mbaléni.

Vers une gestion durable et calibrée des ressources

L’étape suivante sera celle de l’essai de pompage. Ce test, prévu sur trois jours consécutifs, permettra d’évaluer avec précision le volume d’eau que le forage peut fournir quotidiennement. Il s’agira notamment de déterminer s’il est suffisant pour répondre aux besoins actuels et futurs de la population, ou si un forage complémentaire devra être envisagé.

Ce protocole permet de concilier efficacité, sécurité hydrique et planification territoriale. Il s’inscrit dans la logique du projet ER2C, dont la mission est de sécuriser l’approvisionnement en eau pour plus de 450 000 Comoriens, tout en tenant compte des aléas climatiques et des spécificités géologiques locales.

Une réponse adaptée à un enjeu vital

Le projet ER2C intervient dans un contexte critique : seuls 15 % des Comoriens avaient accès à l’eau potable au lancement du programme. En Grande Comore, la dépendance à l’eau de pluie et la salinité des nappes souterraines rendent la situation particulièrement fragile. Grâce à ces forages, l’initiative vise à atteindre un taux d’accès à l’eau potable de 60 % d’ici 2027.

Une mobilisation technique et institutionnelle exemplaire

Piloté par la Direction Générale de l’Environnement et des Forêts (DGEF) avec l’implication de la DGEME, la SONEDE, et les partenaires techniques internationaux, ce projet symbolise un changement de paradigme dans la gouvernance de l’eau aux Comores. Il allie expertise locale et savoir-faire technique pour répondre aux urgences climatiques, sociales et sanitaires du pays.

Pour en savoir plus sur les prochaines étapes et les avancées du projet, suivez la page officielle @projet ER2C Comores et restez connectés pour les mises à jour terrain.